Article : 5 techniques pour gérer les " sales cons "
Le terme est provocateur. À dessein. Robert Sutton, auteur du best-seller « Objectif zéro sale con » publié en France en 2012, jettait un pavé dans la mare des RH. Une petite décennie plus tard, le pari est réussi. La notion de « sale con » est intégrée dans le logiciel de nombreux recruteurs. Les entreprises identifient mieux le connard, le despote, l’enflure, le harceleur ou la personne nuisible, qui dégrade l’ambiance et altère la performance de l’entreprise. Pourtant, la personnalité toxique s’accroche à ses passe-droits avec un coût financier et émotionnel considérable pour l’entreprise. Le professeur D. Minor de la Harvard Business School a analysé 60 000 cas de salariés répartis sur 11 industries différentes. Sa conclusion est édifiante : un « sale con » anéantit le travail de deux « top talents » de l’entreprise.